L’école Sévigné de Vannes, dernière étape du voyage de Neptune avec Clim’actions !
Mars 2024
Pour ce troisième atelier, Juliette Le Cagnec de Clim’actions Bretagne retrouve les trois classes de l’école Sévigné de Vannes. Comme à chaque fois, les élèves ont hâte d’avoir des nouvelles de l’équipage Breton, engagé dans la course Ocean Global Race, à bord du Neptune.
Pour cette quatrième étape, le voilier largue les amarres de Punta Del Estes en Uruguay, pour arriver au port de Cowes en Angleterre. Ils passeront de nouveau par la zone nommée le « Pot au noir » qui les avait retardés lors de leur première étape faute de vent. Les élèves s’interrogent sur la façon dont l’équipage a pu avancer et se nourrir : « mais comment le bateau avance sans vent ? Il n’y a pas de moteur ! »
Lors des trois précédentes étapes, ils sont passés par trois caps (Cap Bonne Espérance, Cap de Leeuwin et Cap Horn), les « 40ièmes rugissants » (entre le 40ième et le 50ième parallèle, zone avec des vents violents) et le « Point Némo » (point le plus éloigné de toutes terres).
Parlons de la biodiversité et de la pollution :
« Qu’est-ce que la biodiversité ? » demande Juliette aux élèves, qui ne manquent pas de lever la main pour répondre : les insectes, les plantes, les animaux…
La biodiversité est de ce fait l’ensemble des êtres vivants sur Terre. Les élèves écrivent la définition de sur leur feuille, avant de découvrir les espèces que les marins du Neptune ont pu observer : les dauphins, les baleines, les poissons, les oiseaux ou les algues, « les marins du Neptune ont pêchés des poissons pour se nourrir ? ».
Pour bien comprendre le fonctionnement de la chaîne alimentaire, les élèves sont invités à aller dans la cour de récréation. Chacun représente un être vivant (phyto ou zoo plancton, crevette, dauphin, etc.). Aidé par une petite carte d’identité, les élèves lisent et comprennent les liens vitaux entre chaque espèce. Mais que se passe-t-il si on enlève un élément de cette chaîne alimentaire marine ? Les élèves se retrouvent tous accroupis, certains s’interrogent : « mais, si nous avons tous disparu, il n’y plus rien dans la mer ! » .
Ce jeu de rôle permet de démontrer que chaque être vivant à son importance dans la chaîne alimentaire. Si un ou plusieurs disparaissent les conséquences peuvent être irréversibles. Cela souligne également l’importance de la diversité des espèces dans un écosystème, notamment dans sa résilience face à une perturbation (pollution, surpêche, acidification et réchauffement des océans, etc.).
La pollution :
Comme pour la biodiversité, les élèves écrivent la définition de « Pollution » : c’est la dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.). Une façon d’engager le sujet et d’expliquer la règle des « 5 R » :
- Refuser : acheter que ce dont l’on a vraiment besoin
- Réduire : supprimer les emballages (acheter en vrac, etc.), ne pas acheter des objets à usage unique, etc.
- Réutiliser/réparer : garder ces objets le plus longtemps possible en y prenant soin et en les réparant, donner ou vendre ce dont l’on n’a plus besoin, acheter d’occasion ou de seconde main, etc.
- Recycler : tri des déchets (transformer pour donner une seconde vie)
- Retour à la terre : composter
Une sensibilisation appréciée par ce jeune publique déjà bien à l’écoute sur le sujet.
Le programme Neptune créé et animé par Clim’actions Bretagne
L’objectif de ce programme pédagogique est de sensibiliser des élèves du cycle 3 à l’impact des activités humaines sur le climat et la biodiversité. Pour cela, 4 ateliers en classe de 1h30 sont organisés durant l’année scolaire, en parallèle des 4 étapes de la course du Neptune :
- Présentation du programme et introduction au changement climatique
- Énergie et mobilité (énergies fossiles et renouvelables, mobilité active et passive, etc.)
- Biodiversité et déchets (chaîne alimentaire, pollutions, etc.)
- Eau et alimentation (cycle de l’eau, eau virtuelle, production agricole, ressources naturelles, etc.)
« Projet réalisé grâce au soutien de l’opération Les super-pouvoirs de l’océan »
