Un verger du climat
Forêt nourricière au siège de Golfe du Morbihan Vannes Agglomération
Dans le cadre de son programme « Vergers pour le climat », Clim’Actions Bretagne réalise en partenariat avec GMVA un Verger du climat sur les 2500 m2 de terrain disponible devant le bâtiment du siège de GMVA.
Un projet qui vise à répondre à la fois aux enjeux environnementaux et aux enjeux sociaux.
Ce verger est réalisé sur les principes de la forêt nourricière pour imiter le fonctionnement d’une forêt naturelle, en intégrant les mêmes différentes strates et différents types de plantes, notamment des arbres fruitiers, des arbustes, des plantes herbacées, des couvre sols.
Cette initiative présente de nombreux avantages
Ce verger du climat – forêt nourricière permet un habitat riche en biodiversité offrant un refuge à de nombreuses espèces végétales et animales. En encourageant la diversité des plantes, nous contribuerons à la préservation de la flore locale et favoriserons la pollinisation essentielle pour la production alimentaire. C’est aussi la possibilité de cultiver une grande variété de fruits, de légumes et d’herbes aromatiques sur un même espace.
Le jeudi 15 février et le vendredi 16 février entre 12h et 14h, l’équipe de Clim’Actions a encadré une cinquantaine d’agents.
La collectivité GMVA et Clim’Actions Bretagne proposent la participation des agents de la collectivité dans la plantation d’un verger du climat-forêt nourricière au sein même de leur environnement de travail.
Alois Mempiot, Juliette Le Cagnec et Aline Velot proposent des petites animations pendant 15 min : un quiz sur l’écosystème de la forêt nourricière, une classification des variétés en fonction des arbres fruitiers, etc. Les agents jouent le jeu. Ils se lancent facilement dans l’imitation d’espèces vivantes dans le sol, telles qu’une taupe ou une bactérie. Pas facile, mais très amusant. C’est également l’occasion d’échanger sur le choix des essences, leur disposition, l’importance de favoriser la biodiversité, etc.
Un temps est ensuite pris pour identifier les différentes étapes pour bien planter un arbre fruitier.
Ne pas enterrer le porte greffe et le collet de l’arbre !
Le collet est une partie fragile de la plante. S’il est enterré, il peut arriver que celui-ci pourrisse. Les échanges entre la partie souterraine et les parties aériennes ne se font alors plus et la mort de l’arbre est donc inévitable.
Le point de greffe délimite le rôle de chaque partie du végétal greffé. En dessous, se trouve le porte-greffe qui par ses racines apporte toute la vigueur et la rusticité nécessaires au développement de la plante. Au-dessus, se trouve le greffon qui fournit la partie valorisée du végétal. Si le point de greffe est enterré, le greffon peut émettre des racines et s’affranchir, par la suite, de son porte-greffe. Le sujet greffé risque alors de végéter, voire de mourir si le système racinaire de la variété greffée est fragile.
De nombreux arbres fruitiers aux essences très diversifiées sont plantés
Des cognassiers, des pommiers, des poiriers, des pruniers ont été planté, mais aussi des petits fruits tels que des cassissiers, des groseillers, des framboisiers. Des plantes médicinales sont également installées.
Les agents ont aussi planté des essences plus rares dans nos régions, telles qu’un poivrier, des asiminiers (baie comestible de forme oblongue, à chair crémeuse et dont le goût rappelle à la fois la banane et la mangue), un feijoa, etc.
Le projet ne s’arrête pas là !
L’équipe de Clim’Actions reviendra en mai/juin 2024 pour proposer un inventaire de biodiversité participatif avec les agents. L’année suivante et pendant 5 ans à minima, un suivi de croissance des arbres sera réalisé, afin d’observer l’évolution des arbres et de la plantation dans son ensemble (présence de maladies observées, vigueur de l’arbre, etc.).
Un projet collectif qui a permis aux agents de la collectivité de se retrouver dans un autre contexte et de créer de la cohésion sociale.
Un nouveau lieu est né au sein de GMVA où chaque agent pourra profiter pleinement de cet espace naturel qui a vocation d’être un lieu de bien être et de ressources alimentaires, en plus d’être un lieu d’accueil pour la biodiversité.
Rédatrices Aline Vélot / Juliette Le Cagnec