Nous remercions vivement les intervenants et les nombreux participants à la rencontre mensuelle publique, lundi 16 avril 2018, Palais des Arts de Vannes de 18h30 à 20h30 sur le thème Les habitants peuvent-ils agir pour le climat ? Si oui, comment ? avec :
Michel Briand acteur des réseaux coopératifs et des communs (Bretagne créative, élu au numérique à Brest 1995-2014) Coopérer en partage : les outils numériques et le pouvoir d’agir
Bernard Menguy, Architecte bioclimatique en Bretagne Associer pour améliorer : la participation des habitants dans les projets d’habitat
Dominique Pirio, Présidente de Cim’actions Bretagne Sud et formatrice forestière Comment passer à l’acte : projets collaboratifs des habitants en lien avec le climat.
Les deux derniers petits films de Clim’actions Bretagne Sud (réalisation la Télé d’ici – Sylvain Huet) « Eco quartier du pré vert » et « Forêt et climat un projet de territoire » sont en ligne dans la partie comment agir sur notre site.
Trois questions ont été posées aux participants. Un grand merci à Anaik Dubos Olivier pour la collecte et le regroupement des réponses ci-dessous :
Question 1- Après ces 3 interventions, que retenez-vous de particulièrement important ?
– nous avons tous la capacité d’agir
– par l’action locale, l’implication de l’individu chargé d’éduquer son entourage
– d’être un relais
– mise en commun de l’information
– éducation à la collaboration
– l’action vient d’en bas
– urbanisme et logement sont des points essentiels
– méthodologie d’expérience et de mise en commun par le biais d\’internet qui nous semble simplifier notre possiblité d\’action
– l’importance de partager des infos
– l’habitant-citoyen comme un acteur référent aussi écouté que l’expert
– chacun peut agir
-importance d’apprendre à coopérer
– les outils numériques peuvent permettre de démultiplier l’action de façon démocratique
– il faut encourager à agir car on ne l’a pas appris
– que les gens s’autorisent à prendre des initiatives
– notion de contribution
– on ne nous a pas appris à être acteur. Cela va conditionner notre façon d\appréhender le monde. Désappris à être acteur. Enlevé envies. On est dans réception
– pouvoir de la mutualisation
– mobilisation des habitants (alors qu’avant c’était naturel)
– pour aboutir à un projet, avoir une charte
– l’habitat réfléchi par rapport à nos déplacements
– participation de tous est nécessaire
– il n’y a rien à attendre d’en haut
-importance de la coopération, c’est notre grande richesse
– il existe des outils numériques dont il faut s’emparer
– importance de donner aux citoyens d’agir
– prise de conscience qui diffuse / infuse
– action par la base – devenir acteur
– déconstruction, modularité
– révolution dans les têtes
– inciter à l’action et ne pas être que spectateur
– intégrer la population dès l’origine du projet
– que la population soit actrice dans la démarche de changement climatique
– être acteur pour impulser le changement
– comment peut-on s’approprier l’outil informatique au sens citoyen du terme
– que les politiques déconstruisent leur façon de travailler
– le numérique
– être acteur pour impulser le changement sociétal. Implique une conscience : s’autorise à agir. Concurrence. Coopération. Consommation individualiste
Question 2- Sur notre territoire, quels enseignements vous paraissent les plus propices pour favoriser l’engagement citoyen en faveur du climat ?
– tirer les conclusions que ces idées (les outils numériques peuvent permettre de démultiplier l’action de façon démocratique ; – il faut encourager à agir car on ne l’a pas appris ; – que les gens s’autorisent à prendre des initiatives) en mettant en place sur le terrain une politique du numérique et des formations genre « animer coop »
– développer un catalogue local des questions que l’on doit se poser dans chaque territoire
– des petits gestes quotidiens en prêtant attention à ce qu’on voit
– participer à des actions communes plus importantes
– à partir des réponses, agréger au niveau supérieur – région – état – europe
– prise de conscience concrète du problème des pays du sud déjà impactés. Il faut modifier notre mode de vie pour arriver à 1 tonne d\’équivalent co2/individu. Chaque tonne rejetée est de trop
– suffisamment d’info et de partage pour que chacun prenne conscience des enjeux
– valoriser les expérimentations, ce qui est possible
– projets partagés et communs
– mieux valoriser l’engagement
– la prise de conscience est urgente
– construire une carte des risques locaux (submersions…)
– communiquer
– les « petits pas » concrets
– partager les actions, les projets
– site de partages faciles d’information de proximité
– formation des élus, responsables à la coopération, la co-construction
– valoriser, mesurer les actions individuelles et des collectifs
– l’habitat, le vivre-ensemble et l’environnement
– définir le bien commun – redéfinir – éduquer sur le bien commun – s’approprier le bien commun
– nous avons mentionné beaucoup sur le terrestre, mais ici sur le littoral nous avons la spécificité du DPM en plus
– comment favoriser l’engagement ? : avoir un groupe bien établi ou un objet bien défini auquel s’attacher ; – recenser les envies des uns et des autres ; – recenser les compétences ; – avoir une charte pour bien définir l’objet ; – un outil qui permet de relier les gens
– faire des world-café sans ordinateur !
– inciter à passer à l’action, essaimer
– éducation, responsabilisation, transmission, faire peur ,
– combien pèsent nos données numériques en terme de CO2
Question 3- Personnellement, que souhaitez-vous faire ?
– personnellement : utiliser les transports en commun, gérer mes déchets, économiser l\’énergie, sensibiliser autour de moi : amis, famille, enfants, petits-enfants ; acheter et manger bio-
– « pollution »
– migrants (appartements vides)
– sentinelles, dynamique écologique des estrans du Golfe, les connaissances pour changer
– participer à Sén’Hélios, à des projets collectifs ; transition énergétique
– être un passeur (proche éducation)
– récupérer les consignes sur bouteilles
– informations remontant sur les actions : agir dans les réseaux sociaux, blog, twitter ; développer des pratiques de jardinage respectueux, composter ; co-voiturage ; « terre en vie » à Muzillac ; cartographie pratique
– atelier mobilité ; réfléchir ensemble à notre mobilité ; transport : 30% rejets bilan carbone ; l’avion !
– participer au projet de Theix ; économies d’eau ; en parler et associer les personnes autour de soi ; action auprès des enfants
– gestes du quotidien
– prêt à faire : amplifier la dimension collective des projets ; rencontrer les élus sur les processus coopératifs ; réseau de partage de saoirs ; contribuer financièrement ; parler, convaincre autour de soi
– rencontrer ds producteurs
– apprendre les bons gestes chez soit pour diminuer notre bilan carbone ; composter en commun quand on vit en lotissement
– partager nos bonnes astuces via les réseaux et au travers de regroupements ; créer une plateforme pour : montrer les associations ou collectifs qui agissent sur le climat ; rendre visible les actions ponctuelles de ces asso pour y participer
– envie de mobiliser les gens sur ds actions concrètes ; faire du lien sur le territoire
– planter un artre ; adhérer et participer à des actions communes relatives à l’écologie
– à titre personnel : trier ses déchets ; moins faire de déchets ; éviter les produits chimiques ; consommer local ; éduquer à la protection de l’environnement ; repenser ses moyens de locomotion
– consommation – gaspillage – notion de ressource
– agir pour développer la production locale en bio afin qu’on n’augmente pas les importations pour répondre à la hausse de la demande. Particulier : créer un verger bio expérimental (comme dans le projet forêt)